[1] Au cours de leurs pérégrinations autour du centre galactique*, les systèmes planétaires s’éloignent ou se rapprochent les uns des autres**, dans le second cas la probabilité que la vie voyage d’une planète à une autre est plus grande. En outre, ≈10 % des étoiles de la Galaxie migrent loin de leur « lieu de naissance », généralement vers la périphérie de la Voie lactée, occasionnant là aussi le rapprochement de certains systèmes planétaires entre eux. N.B. : Il semble bien que le Soleil soit l’une de ces grandes voyageuses : lorsque l’on compare ses caractéristiques physico-chimiques avec celles des étoiles « voisines », tout indique que le Soleil n’est pas natif « du coin »***, mais serait né beaucoup plus près du centre galactique, dont il est aujourd’hui distant de 26.000 années-lumière. *Le Soleil boucle sa révolution en 250 millions d’années. **À l’instar des planètes du Système solaire qui, au cours de leur révolution, voient les distances qui les séparent fluctuer tout au long de l’année. ***Du nuage de gaz interstellaire dont est issu le Soleil se sont formées, en même temps que lui, plusieurs milliers d’autres étoiles. Cet amas d’étoiles sœurs s’est ensuite disloqué : les astres qu’il englobait, attirés dans des directions différentes par le jeu des champs gravitationnels, se sont depuis perdus de vue ! [2] Ou du moins en hydrogène (l’un des constituants de l’eau). [3] Ces météorites pierreuses (moins de 35 % de métal) sont constituées de petites billes submillimétriques (chondres) majoritairement formées de silicates. [4] La question de la formation des océans est toujours débattue : on ne sait pas si l’eau qui les constitue a effectivement été apportée par des météorites, ou bien si elle provient d’un dégazage du manteau terrestre, auquel cas son origine remonterait à la formation de la Terre. Le 28 août 2020, une équipe française du CNRS publie dans la revue Science des travaux tendant à démontrer que les roches primitives de la Terre auraient contenu l’équivalent en eau d’au moins trois fois les océans. Cette étude ne remet pas en question le scénario d’un apport météoritique ultérieur même si celui-ci serait, dans ce cas, minime. [5] Ou « état de stase » désignant un état complètement arrêté du métabolisme d’un organisme vivant. [6] Le scénario le plus abouti pour expliquer ce bombardement (aujourd’hui remis en cause) a été proposé en 2005. Il propose comme élément déclencheur le passage par une résonance orbitale 2:1 entre Jupiter et Saturne, c’est-à-dire que Jupiter aurait vu sa période de révolution autour du Soleil passer à exactement deux fois celle de Saturne. Ce phénomène serait à l’origine d’une déstabilisation massive des corps de petite masse du Système solaire externe, dont certains auraient alors été dotés d’orbites à forte excentricité, leur permettant d’atteindre les régions internes du Système où ils auraient pu entrer en collision avec les planètes telluriques. [7] Ξ DONNÉES CRYPTÉES Ξ [8] Ξ DONNÉES CRYPTÉES Ξ